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La grippe est une infection particulièrement contagieuse, responsable de 10 000 décès en France, chaque année. La prévention contre la grippe repose sur deux grands axes : le respect des gestes barrière et la vaccination.
La vaccination contre la grippe, et sans doute aussi pendant encore longtemps contre la covid, est un enjeu de santé publique majeur. Santé Publique France précise ainsi que chaque hiver, 2 à 6 millions de personnes sont touchées par le virus de la grippe en France.
Au niveau national, on estime que la grippe cause en moyenne 4,8 jours d’arrêt de travail pour 70 % des adultes grippés ayant un emploi. Cela représente environ 34,3 millions de journées de travail perdues par an.
Une campagne de vaccination élargie, au-delà des personnes fragiles, pourrait permettre d’éviter les impacts médico-économiques de cette épidémie de grippe.
Le virus de la grippe, appelé virus influenza, comprend 3 genres, appelés A, B et C.
Les genres A et B sont responsables des épidémies de grippe saisonnières. Le virus de la grippe est un virus susceptible de muter très rapidement. Notamment le type A, principal responsable de pandémies (dont celle de 2009 avec la souche H1N1), ce qui explique la grande variabilité des virus de la grippe. Ce qui explique donc également, l’importance des campagnes de vaccination préventive.
La grippe de type C, quant à elle, provoque des infections respiratoires bénignes. Légères pour une majorité de personnes, mais potentiellement dangereuses pour les personnes fragiles. Toutefois, elles ne causent pas de pandémies.
D’après les données historiques des épidémies de grippe depuis 1984, le réseau Sentinelles estime que le nombre de consultations pour syndrome grippal pendant les épidémies de grippe peut atteindre 4,6 millions de personnes.
La grippe est un virus respiratoire. La contamination s’effectue le plus souvent par l’intermédiaire de gouttelettes de salives contaminées éjectées lors de la toux.
Aussi, la grippe est un virus hivernal qui sévit principalement d’octobre à mars. Pendant la période d’hiver, le confinement des personnes au travail ou dans les transports permet au virus de se propager facilement et rapidement entre les individus.
La période d’incubation est de l’ordre de quelques jours. Ce délai permet également la transmission du virus à l’entourage, avant que le premier patient ne se rende compte de ses symptômes.
Avant toute chose, le respect des gestes barrière permet de limiter la contamination, mais ne peut pas protéger à 100 % les individus.
Parmi ces gestes, on retrouve le lavage des mains régulier, le port du masque quand on est enrhumé et l’aération régulière des locaux. Afin d’éviter d’être contaminé par la grippe ou de souffrir d’une forme de grippe grave, il existe un autre type de prévention, la vaccination.
Si la vaccination est fortement recommandée pour une partie de la population, tout le monde peut en bénéficier.
La vaccination contre la grippe ne demande qu’une injection annuelle. Elle doit toutefois être renouvelée chaque année, du fait de la mutation des virus grippaux.
La vaccination ne protège pas à 100 %, mais permet dans la grande majorité des cas d’atténuer les symptômes de la maladie et d’éviter les formes graves. Quatre vaccins contre la grippe saisonnière sont actuellement utilisés en France.
La vaccination antigrippale s’adresse à tout le monde.
En particulier, la vaccination est fortement recommandée pour certaines personnes qui sont plus susceptibles d’être en contact avec le virus ou de contracter des formes graves.
Ainsi, la vaccination antigrippale est recommandée :
Le vaccin contre la grippe peut engendrer quelques effets secondaires comme une petite douleur au point d’injection. Toutefois, cet inconfort ne persiste pas plus de quelques jours.
Parfois, le vaccin peut provoquer des maux de tête ou des douleurs musculaires, mais ces symptômes s’estompent rapidement.
Les effets secondaires graves liés à la vaccination contre la grippe sont très rares, et considérablement moins fréquents que les complications graves de la grippe.
La vaccination contre la grippe ne doit pas s’effectuer en cas d’allergie aux protéines d’œuf.
Les personnes allergiques à un autre composant du vaccin doivent également s’abstenir de se faire vacciner contre la grippe. En cas de doute, il est important d’en discuter avec les professionnels de santé.
En cas de fièvre, il est préférable d’attendre la fin de cette dernière pour vacciner.
Les médecins et infirmiers pourront se charger de l’injection après avoir vérifié qu’il n’existe pas de contre-indication. Après avoir désinfecté la peau, ces professionnels de santé pourront procéder à l’injection.
