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Le cancer de la peau est le cancer le plus fréquent en France. On estime qu’environ 80 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, en constante augmentation. Sa cause principale est une exposition excessive au soleil.
Le cancer de la peau se soigne d’autant mieux qu’il est diagnostiqué tôt. C’est pourquoi son dépistage précoce représente un véritable enjeu de santé publique.
Le cancer est une affection multifactorielle. Il s’agit de la prolifération de cellules anarchiques. Dans le cas du cancer de la peau, c’est au niveau de l’épiderme que le cancer peut se développer. Différents types de cellules peuvent être touchés par le cancer, y compris au niveau de la peau, c’est pour cela qu’il n’y a pas un, mais plusieurs types de cancer de la peau : le mélanome et le carcinome.
Le plus grave est le mélanome, heureusement le moins fréquent (10% des cancers de la peau). Il est néanmoins la cause de 1 500 décès annuels en France.
Le premier des facteurs de risque du cancer de la peau est une exposition excessive au soleil. Les coups de soleil, notamment pendant l’enfance, sont susceptibles en effet de générer des lésions potentiellement cancéreuses au niveau de la peau.
L’exposition répétée au soleil, qu’elle soit choisie ou subie (par exemple à cause d’un travail en extérieur) est le facteur de risque le plus important des cancers de la peau. L’utilisation de bancs d’UV a le même effet que l’exposition au soleil.
Les peaux claires ou les peaux présentant des taches de rousseur ou des difficultés à bronzer sont les plus sensibles à ce type de cancer. Tous les types de peaux restent toutefois concernés.
Si l’exposition au soleil raisonnable est nécessaire pour l’organisme, une trop forte ou trop longue exposition peut avoir des conséquences délétères sur la peau comme l’apparition de taches brunes, le vieillissement accéléré de la peau ou dans certains cas la genèse d’un cancer.
Plus le dépistage sera précoce, moins le traitement sera lourd et plus l’on pourra espérer guérir.
Des gestes simples peuvent permettre de se protéger au mieux du cancer de la peau. Il convient ainsi le plus souvent possible de :
Le dépistage du cancer de la peau passe avant tout par l’observation de l’état cutané. Les grains de beauté (ou naevus) sont scrutés à l’œil nu ou grâce à un dermatoscope, un appareil permettant d’étudier l’aspect plus précisément.
En fonction des facteurs de risque, le dépistage du cancer de la peau peut s’effectuer tous les 12 à 18 mois. Les peaux ne sont pas toutes égales face au cancer de la peau. Les peaux les plus à risque sont ainsi celles des personnes qui possèdent de nombreux grains de beauté (plus de 40), qui ont la peau claire, les cheveux roux ou blonds ou qui possèdent de nombreuses taches de rousseur.
Ce type de peau doit donc être surveillé tous les ans. Les personnes vivant dans un pays à forte exposition solaire ou travaillant en extérieur sont également plus à risque de souffrir d’un cancer de la peau et doivent surveiller leur peau plus fréquemment. L’auto-examen est un aussi un moyen efficace de prévenir le cancer de la peau.
Environ chaque trimestre, un examen attentif de la peau est conseillé. Les grains de beauté ou des petites plaies épidermiques qui ne guérissent pas doivent alerter et pousser à consulter un spécialiste.
Un moyen très classique est d’appliquer la règle ABCDE :
Pour tout grain de beauté qui présente une des caractéristiques suivantes, il est sage de le montrer à un dermatologue :
Le signe du « vilain petit canard » consiste à se préoccuper d’un grain de beauté différent des autres. C’est un outil utile pour alarmer et permettre de signaler au dermatologue.
Le dépistage du cancer de la peau n’est pas douloureux. Il se base essentiellement sur l’étude visuelle (avec l’aide d’un appareil appelé dermatoscope ou non) d’éventuelles lésions suspectes de la peau ou de grains de beauté anormaux.
Le dépistage du cancer de la peau est également l’occasion de donner des conseils pratiques pour se protéger au mieux de ce type de cancer et des méfaits d’un abus de soleil. En cas de découverte d’une lésion suspecte, le médecin traitant et le dermatologue prendront le relais. Une petite biopsie pourra alors être effectuée et un traitement pourra ensuite être mis en place rapidement.
Un suivi et des examens réguliers seront ensuite nécessaires.
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