Ailleurs, ce n’est pas plus dangereux mais c’est autrement : il vaut mieux savoir pour prévoir et prévenir ce qui peut être évité.
A l’approche d’un voyage à l’étranger, l’idéal est de prendre rendez-vous sans délai dans un centre de vaccination internationale. Là-bas, on saura vous conseiller sur ce dont vous avez besoin en fonction de la destination, de la durée du séjour et de sa saison, de votre âge et votre état de santé. La vaccination sera considérée lors de la consultation vaccinale mais pas seulement ; les autres incidences médicales pouvant être liées au voyage y seront discutées auprès d’experts en médecine des voyages.
Pour commencer : les maladies infectieuses. Certaines d’entre elles sont accessibles à la vaccination, d’autres non. Voyons les plus importantes.
La fièvre jaune est présente dans de nombreuses régions d’Afrique et d’Amérique du sud – elle est la première infection qui doit faire l’objet d’une vaccination. Ce vaccin est exigé par le Règlement sanitaire international qui el rend obligatoire dans certains pays, il est aussi hautement recommandé pour ceux où le virus sévit, même si ce n’est pas une contrainte légale. C’est par exemple le cas du Sénégal qui devrait l’exiger à ses frontières mais ne le fait pas.
Alors pour la vaccination contre la fièvre jaune pas d’état d’âme : si l’on se rend dans un pays où la maladie sévit, il faut être protégé.
Le vaccin contre l’hépatite A est le second à considérer. L’hépatite A peut être gravissime, même si c’est rare ; mais elle peut surtout donner quelque temps des symptômes très pénibles.
Le virus de l’hépatite A se transmet très facilement, par l’eau et les aliments voire par contact rapproché avec une personne porteuse. Il est omniprésent dans la plupart des pays et particulièrement fréquent dans les pays à ressources limitées où l’hygiène peut être précaire. Ce n’est plus le cas dans les pays occidentaux où l’on s’immunisait autrefois naturellement en attrapant la maladie ; de ce fait, c’est maintenant une vaccination essentielle pour les voyageurs.
C’est au demeurant une vaccination altruiste. Si elle sert à éviter de contracter soi-même la maladie, elle sert aussi à éviter de la transmettre à d’autres.
Enfin, cette vaccination confère une immunité durable. Une fois vacciné, l’on n’aura plus à se soucier de l’hépatite A ; une vaccination permet de rester protégé quasi toute la vie.
Une histoire de foie. D’abord, la maladie peut être gravissime, mortelle en quelques jours, ou devenir chronique avec risque de cancer du foie ou de cirrhose. La transmission, qui se fait par le sang ou d’autres liquides biologiques, est moins aisée que pour l’hépatite A. Mais des contacts étroits avec des personnes infectées peuvent suffire, et le virus peut être transmis par des personnes qui s’ignorent malades.
C’est également une vaccination altruiste : vacciné on se protège, mais on évite aussi la transmission, parfois invisible, du virus.
Enfin, elle confère pareillement une immunité durable, et un protocole vaccinal bien conduit protège très durablement, presque toute la vie.
La vaccination contre la rage a pour seul objet de protéger le vacciné ; un malade ne transmettra jamais la maladie. Par contre il en mourra, la rage étant la seule maladie constamment mortelle une fois déclarée. Dans les pays du nord, la rage est rangée dans les étagères de l’histoire. Mais dans les pays où elle sévit, elle est responsable de près de 60 000 morts par an. Quand on voyage vers une région où le virus est présent, la vaccination est à discuter lors de la consultation vaccinale, et la prudence s’impose envers les chiens.
D’autres vaccins peuvent être nécessaires en cas de voyage et seront objets de discussion lors de la consultation vaccinale. Ils concernent les vaccins habituels du calendrier vaccinal, les méningites, l’encéphalite japonaise, l’encéphalite à tiques, voire la variole du singe, la grippe, les pneumocoques, le zona… C’est bien l’intérêt de cette consultation vaccinale que d’éclairer le voyageur pour lui permettre de décider quelles vaccinations se faire injecter, en fonction de sa destination, ses conditions de vie, ses choix personnels…
De surcroît, toutes les maladies infectieuses pouvant affecter le voyageur ne bénéficient pas d’un vaccin. C’est surtout le cas du redoutable paludisme et là aussi, les conseils seront importants et la prescription nécessaire.
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