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Le cancer du sein résulte d’un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment une masse appelée : tumeur. Une tumeur peut-être bénigne ou maligne mais les différents types n’évoluent pas de la même manière.
Les caractéristiques de chacune d’entres elles sont notables facilitant ainsi la distinction entre la tumeur bénigne de la maligne.
Dans la plupart des cas, une masse dans le sein n’est pas synonyme de cancer. Cependant seul l’examen anatomopathologique réalisé après une biopsie permet de vérifier qu’il ne s’agit pas d’un cancer.
Le cancer du sein est une maladie multifactorielle.
Aujourd’hui, un certain nombre de facteurs de risques du cancer du sein sont connus, même s’il existe encore des incertitudes quant à l’implication de certain d’entres eux.
Les facteurs de risques liés à l’âge. En effet la majorité des cancers du sein se développent après 50 ans. Cependant, selon l’Institut Curie, 5% des femmes touchées par le cancer ont moins de 40 ans. “Les femmes jeunes sont donc concernées au même titre que les femmes plus âgées” explique l’Institut.
Les facteurs de risques liés à nos modes de vie et consommations. En effet, une mauvaise hygiène de vie peut favoriser l’apparition d’un cancer. De plus, des données publiées ont confirmé que les femmes prenant une contraception hormonale ou un traitement hormonal substitutif de la ménopause, présentent un risque plus élevé de développer un cancer du sein.
Enfin, les facteurs de risques liés à certains antécédents médicaux qu’ils soient personnels ou familiaux. En effet, 20% des cancers du sein se manifestent chez des femmes ayant des antécédents familiaux de cancers dont de cancers du sein.
De plus, une femme ayant un antécédent de cancer ou d’affection bénigne associée à une prolifération du tissu mammaire présente un risque plus accru de développer un cancer du sein.
Toutes manifestations anormales provoquées par une maladie sont appelées : symptômes. Les symptômes ne sont pas nécessairement synonymes de cancer du sein, mais dans le cas où ils le seraient, une détection précoce permettrait une prise en charge rapide. Certaines modifications visuelles des seins sont donc à surveiller.
En effet, une boule, masse ou ganglions durs et douloureux à la palpation doivent être considérés comme des signes inhabituels. De plus, des modifications de la peau telles qu’une rétractation, rougeur ou aspect de peau d’orange; ainsi que du mamelon
(rétractation, écoulement anormal) doivent alerter.
L’auto-palpation est un examen réalisable par toutes les femmes en quelques minutes seulement. Cet examen est à réaliser tous les mois après la période de menstruation, une fois que la poitrine a retrouvé sa sensibilité et son apparence habituelle.
L’auto-palpation consiste à examiner soi-même ses seins afin de s’assurer de l’absence d’anomalies ou de modifications visuelles.
Cet examen n’appelle pas à un auto-diagnostic. Il ne s’agit pas de déceler soi-même la présence d’un cancer mais de repérer précocement toutes anomalies afin de consulter suffisamment tôt.
Trois étapes pour une auto-palpation optimale:
Elle consiste à se tenir debout, les bras le long du corps, devant un miroir, afin de réaliser dans un premier temps un examen visuel. Cette position neutre permettra de repérer d’éventuelles asymétries inhabituelles telles qu’une asymétrie, une distension d’un sein, une rétraction d’un sein, une rougeur, un aspect en peau d’orange etc…
Elle nécessite de lever un bras afin de réaliser la palpation avec la main opposée. La palpation est alors réalisée avec trois doigts de la main. Après avoir divisé le sein en quatre cadrants, la palpation consiste à réaliser des mouvements circulaires afin de balayer l’entièreté de la zone du sein. De la même manière, il est important d’examiner la zone entre le sein et l’aisselle afin de ne pas passer à côté d’un ganglion.
La palpation est alors à recommencer en position allongée.
En pressant délicatement le mamelon il est important de s’assurer qu’aucun écoulement ne se produise. Les symptômes visuels qui peuvent alors être décelés sont des manifestations à surveiller et qui doivent alerter, mais ne sont pas systématiquement synonyme de cancer.
En cas d’anomalies il est nécessaire de consulter chez un professionnel afin d’avoir une prise en charge optimale.
La mammographie est l’imagerie utilisée en première intention. Elle est l’examen de référence du dépistage du cancer du sein.
Permettant d’obtenir des clichés à l’intérieur du sein à l’aide de rayon X, elle met en évidence des tumeurs malignes de petites tailles à un stade précoce, avant l’apparition des symptômes.
L’échographie est une imagerie utilisée en deuxième intention. Elle permet une analyse plus fine d’une potentielle anomalie repérée lors d’une mammographie.
La biopsie consiste en un prélèvement cutané de la zone à risque afin de réaliser un examen histologique*** des tissus et de confirmer ou infirmer un diagnostic de cancer du sein.
A ce jour, en France, le cancer du sein représente la 1ère cause de décès par cancer chez la femme. Selon une étude menée par “Santé publique France”, 61 000 cas de cancer du sein diagnostiqués ont été recensés en 2022. 80% des cancers sont diagnostiqués chez les femmes de plus de 50 ans. L’âge moyen au diagnostic est 64 ans.
Une détection précoce est importante afin d’assurer un bon diagnostic, ainsi qu’une guérison dans 9 cas sur 10. En 2022, la survie nette à 5 ans est de 89%. Le taux de mortalité tend à diminuer considérablement d’année en année. Cela est expliqué par une évolution des traitements proposés ainsi que la mise en place d’un dépistage organisé permettant des diagnostics à un stade précoce.
Malgré le faible pourcentage, le cancer du sein peut apparaître chez l’homme. En effet, 1% des cancers du sein touche les hommes.
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