Les troubles musculosquelettiques (TMS) affectent les articulations, muscles et tendons. Souvent en lien avec l’activité professionnelle (80% des maladies professionnelles en 2020 et 20% des accidents du travail), ils impactent de nombreuses entreprises. Les TMS représentent donc un réel enjeu pour les entreprises, autant en termes de santé des salariés que de productivité.
Les TMS désignent l’ensemble des affections qui touchent le système musculo-squelettique. Ils concernent principalement les muscles, les tendons et parfois les nerfs. Ce type de pathologie peut être causé par différentes situations telles que des gestes répétitifs, une mauvaise posture ou encore un stress important. Les TMS peuvent entraîner des douleurs chroniques, voire même une incapacité à réaliser certaines tâches du quotidien.
Face à la croissance des cas de TMS en milieu professionnel, il est important de les prendre en compte afin d’éviter leur aggravation et leurs conséquences sur la santé des employés comme sur leur travail lui-même. Les TMS sont la première cause d’indemnisation pour maladie professionnelle en France et leur augmentation (60% d’augmentation depuis 2003 en France) a un impact direct sur la durée et la fréquence des arrêts maladie.
De plus, ces troubles ont également des répercussions sur la productivité au travail et la qualité de vie au travail. En effet, les TMS sont responsables de nombreuses souffrances chez les salariés et peuvent engendrer un climat social dégradé.
Pour faire face à cette problématique, différentes actions de prévention peuvent être mises en place au sein des entreprises. Certaines de ces mesures proactives vont permettre de limiter les risques et d’améliorer la santé des travailleurs.
L’une des clés du succès consiste à former, informer et sensibiliser le personnel sur les TMS, leur prévention, ainsi que leur dépistage. Pour cela, il est possible de se tourner vers des professionnels de la santé ou de mettre en place des outils en ligne afin d’apprendre les bons réflexes et les bonnes pratiques.
Certains exemples de TMS incluent la tendinite, le syndrome du canal carpien, la cervicalgie et la lombalgie. Les articulations les plus touchées sont celles des mains, poignet et doigts (38%) épaule (20%), coude (22%), bas du dos (7%) et genou (2%).
D’après Santé Publique France les prévalences des douleurs persistantes variaient entre 14% (aux coudes) et 35% (au niveau du dos) chez les femmes, 9% et 24% chez les hommes respectivement, pour les mêmes localisations. La prévalence des douleurs du rachis chez les femmes ouvrières actives était de 35%, contre 22% chez les femmes cadres, et 35% et 25% chez les hommes, respectivement.
Pour lutter contre les TMS au travail, il est important de mettre en place une politique de prévention, de sensibiliser et former le personnel, ainsi que d’adopter des mesures visant à réduire ces troubles.
Les troubles musculosquelettiques ont un impact significatif sur la performance de l’entreprise : absentéisme, perte de productivité, perte de qualité, désorganisation des équipes, dégradation de l’ambiance de travail, mauvaise image de l’entreprise, difficultés à recruter, inaptitudes au travail… comme le rappelle l’assurance maladie.
Les principales causes d’un TMS sont les gestes répétitifs, les postures inadaptées, le stress et les conditions de travail contraignantes.
TMS est l’acronyme pour Troubles MusculoSquelettiques, c’est-à-dire des affections touchant les articulations muscles, tendons et parfois les nerfs du corps humain.
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